1994
romybirklaf@hotmail.fr
Outfit.
Lundi 23 février 2009 à 17:34
Sur la route.
De la guérison,
Du printemps,
D'un sourire,
Du neuf.
Mais bien sûr que j'aime la vie,
c'est juste que j'ai tendance à
pleurer un peu trop, et à voir le
vide au lieu du plein. Mais tout
va s'arranger, parce que ça ne
peut pas aller autrement, et que
j'ai autour de moi tout ce qu'il
faut pour que ça aille. Ca ira.
Je guette le soleil, je veux mettre
mes jambes à nue. En attendant,
je suis en congé forcé.
Et puis aussi, merci à tous ceux qui supportent
mes humeurs maussades, mes larmes et mes
mots tranchants. Merci d'être assez positifs pour
deux. Merci de vous inquiéter pour moi, c'est
réconfortant, même si je fais semblant de détester
ça. Merci, merci, merci. Merci à la Pacou Team,
à ma bande de rescapées du collège, et puis à
ma maman et à mon papaaa u__u'.
Photo : Zakharova, Odette dans le Lac
Dimanche 15 février 2009 à 21:22
Oh Twiggy, si seulement j'avais tes yeux ...
Imaginez-moi le bide éventré, vautrée
sur une montagne d'intestins et de
boyaux,mes intestins, mes boyaux.
Je plaide coupable pour toutes ces
joules de trop. Pardonne-moi.
Je sens le temps, je le vois, je
le respire, je le touche mais il
passe, il défile sans escale. J'en
voudrais juste un peu plus, un peu
plus d'insouciance et de trêve
d'angoisse. Tout dégoupiller, appuyer
sur le boutonou tirer le piston.
Tout laisser s'échapper
et partir ...
Du rêve, rien que du rêve ...
Samedi 7 février 2009 à 22:34
légère
Une fille c'est pas compliqué, c'est subtil.
Et oui, je ris. Bada, badaa, je pars au ski.
J'les aime tous, mon Bifton', mon Hamster,
Manon, Marie, Mimi et Django. J'en veux encore.
Voilà, hallelujah.
(Je sais, il y a des photos qu'on voudrait enfouir au fond d"un terrier à lapin
et ne jamais les montrer à personne ... Mais je suis un être empli de sadisme. XD)
Mercredi 4 février 2009 à 20:36
L’homme singulier pense que la danseuse
est une créature légère et raffinée,
délicate et fragile. L’homme singulier
est con. En réalité, la danseuse est
un être masochiste un tantinet brutal.
Oui, la danseuse aime souffrir, la
danseuse se réjouit de la sensation
des os qui craquent et des muscles qui
tiraillent. Elle se plaint de ses
courbatures, elle maudit ses pieds
douloureux, mais en secret, elle chérit
ses blessures. L’homme singulier
imagine la ballerine s’élevant par
ses pointes de satin brillant et
rose, vêtue d’un costume de mousseline
aérienne brodée de paillettes et
sequins. L’homme singulier est toujours
plus con. La vérité, c’est que la
danseuse se traîne dans un studio
poussiéreux en esquissant un sourire
devant ses chaussons usés, gris et
jaune de colophane, qui puent le vernis.
La danseuse se tient à la barre et
contemple dans le miroir sa tenue
d’apparât : collants troués, tunique
reprisée, pantalon informe et tee-shirts
XXL. Un ballet de mèches folles s’échappe
de son chignon serré et quand elle danse,
l’homme singulier a finalement peut-être raison …