1994

Guillaume est mort.

Excitée.
        Excitante ? (dites moi ouii x)

Sauf que je suis super vexée à cause de la fiancée du fromage qui pue.
Voilà, toute mon euphorie retombe par terre. J'ai envie de pleurer.
Foutue émotivité de merde.
Comme quoi le bohneur est passager. Comme quoi n'importe quoi peut le faire s'envoler. Et revenir.
Ch'ui désolée, j'ai vraiment essayée de faire un article léger pour une fois. Echec.

Dites moi que vous m'aimez. Dites moi juste ça.
Et si j'ai pas de commentaire sur cet article,
j'aurai pas tort d'avaler toutes les pilules pour aller dormir dans un lit d'hôpital^

Antoine rie. Moi aussi. Quelqu'un sonne à la porte, on sourie.
Un gateau de trop. Une cuvette, un verre d'eau.
Des macarons tous rapaplas. Une cuvette, et deux doigts.
L'envie d'arrêter. L'envie de se contrôler. L'envie d'y arriver.
J'y arrive. Une cuvette, une endive.

Je suis trop moche. Je suis trop anti-photogénique. Je sais pas danser. Je suis juste pitoyable.
J'empeste. Je me plainds sur ce papier virtuelle parce que ça énerve moins. Voilà. Ras le cul.
Ras la moule. Je pue la moule. Je pue la poule. J'ai pas d'ampoules. Et je m'en grille une.

En plus je veux des bottes. Ouai j'en veux. Je veux des bottines caramels. Je veux.
Je désire. Je convoite. J'envie. Ma bien-aimée Maman me les as promis. Demain.
Sauf que voilà, j'ai pas eu le temps de ranger la salle de bain ce matin et pshuuut ...
les bottes me passent sous le nez. Pour ça ! Pour l'histoires de deux cotons sales, d'un
démaquillant ouvert et d'une bouteille d'Eau Précieuse pas à sa place. Argh. Je la hais.
Pas ma mère. Sa lubie du propre. Son obsession du rangé. Ses penchants parano-maniaco
exaspérants. C'est vrai, pourquoi je ne pourrais pas vivre dans mon bordel ? J'aime
mon bordel. Mon Bordel. Ma chambre sans dessus dessous. Mes vêtements par terre, mes
bouquins sous le lit, mon pêle-mêle sur le bureau, mes peluches qui pullulent, tout
de partout, n'importe où, au naturel. VOXPOP derrière la porte. J'ai troqué ce mag contre
mes précieux penny hier. Bonne surprise, la revue est super esthétique. Elle est belle.
Presque toute blanche. Parfais pour le fond. La forme est à la hauteur. Tout est intéressant.
Jusqu'à la page mode qui m'a fait découvrir une amrque inconnue en France "Girls From Omsk".
De super bottes de pluie repérées dans un magasine Tout&Musique. Un monde.
J'écris n'importe comment. Je n'ose même pas me relire, je ressens déjà que ce sera
incompréhensible. M'en fous. C'est la maison à filles de joie dans ma tête. Comprendra
qui comprendra. M'en fous. J'en ai marre de tout mais j'ai envie de sauter en l'air.
Paradoxal ? Non. Rien n'est paradoxal pour une folle ... Ou plutôt pour une nana
d'une banalité hors du commun qui essaye d'écrire des divaguations pour se démarquer.

Hasta la vista amigos.

Au fait, vous en faites pas pour ma face de livre, je vais très bien, je suis même presque heureuse, enfin j'aime
la vie, c'est tout, même si sur ma messagerie j'ai une voix de dépressive avec un flingue entre les mains XD