Outfit.

Vendredi 28 novembre 2008 à 22:23

http://1994.cowblog.fr/images/maki.jpg

Imagines que deux de tes amies viennent te chercher à la sortie de la danse. Imagines que tu pensais sortir et
rentrer seule en train,
comme tous les jours. Imagines ta surprise et ta joie.
Agathe et Manon te traînent dans le métro,
Hôtel de ville, église St Nizier, cartes d'anniversaire, chorale "Happy
Birthday" dans la rue, surprise, tu dois fermer les yeux.Tu
entres les yeux
fermés. Tu lèves
tes petites paupières et là, tu découvres tout : les petites assiettes sur le tapis roulant, les serveurs
si accueillants, l'odeur de
Nuoc Nam, les bambous au murs ... Tu es au
paradis, ou au Matsuri si
tu préfères. Tu commences les festivités avec les personnes que tu aimes le plus au monde.
Tu
avales avec délectation sushis sur makis, makis sur salades, salades
sur brochettes. Quand viens le sucré tu t'attaques au
textures inconnues, au pâtes de haricot et au gâteaux étranges.
Une jolie demoiselle aux yeux bridés te
demande avec un grand sourire
si "vous voulez encore un peu de thé ?". Tu ris, tu savoures ces préparations japonaises si ravissantes,
et si délicieuses.
Tu ne sais comment les remercier, elles.

Arigatô.

Et je vous aime bordel !


PS : Une petite pensée pour Hamtaro, qui souffre ... XD. Je t'aime aussi
:)

Samedi 22 novembre 2008 à 22:14

http://1994.cowblog.fr/images/misterb.jpg

J'ai pleuré un bon coup devant ma mère qui n'a rien compris,
je suis allée dehors pieds nus et en tee-shirt, je suis revenu
gelée, j'ai vomi les gâteaux qui me restaient en travers de la
gorge, j'ai bu une tisane brûlante et les blattes sont parties.


Mon blog est à la dérive. Je ne sais plus écrire. Tchaïkovski avait la chance de pouvoir dire : "Ma Muse vient
quand je lui dit de venir.", Balanchine avait la chance de pouvoir reprendre : "Personnellement, j'ai dit à ma Muse
de venir aux heures ouvrables."
, moi je crois que ma Muse est morte, ou alors elle est dans le coma, ou alors
elle boude, ou elle a trop bu peut-être ? En attendant, je suis en train de lire une biographie de Balanchine que m'a
prêté Marie. C'est passionnant. Sinon, ma tisane était aux agrumes, c'est ma préférée. Et je cherche une variation
du répertoire qui m'irai bien : c'est pas gagné ... Revenons en à nos méduses : l'inspiration ma quitté. Ou ne m'a
jamais atteinte. En fait si, mon journal est noirci d'encre bleue (c'est possible ça ?), j'écris des pages et des pages
sans m'en rendre compte. Sauf que j'écris tout le temps la même chose : mon ennui, ma solitude, mes pleurs, mes
peurs, mes manques, ma haine et mon obsession à me sentir enlacée et embrassée. En somme, rien de bien
captivant. C'est triste, parce que j'aime écrire, et surtout j'aime être lue. Passion d'auteure oblige. Seulement je
comprends bien que le lecteur ne s'embarasse pas de textes monotones et ennuyeux. Quand j'étais petite, j'écrivais
des nouvelles, c'était enfantin, mais tout le monde se passionnait pour mes manuscrits. Tout le monde, mon monde, ou
plutôt le cercle d'adultes qui gravitait autour de moi. J'ai toujours cru qu'écrire était une chose naturelle, que créer ne
nécessitait aucun effort, jusqu'à maintenant. Manitenant je danse. Cela dit, petite je dansais aussi, et je chorépraphiais,
j'improvisais des pas sur n'importe quelle musique. Plus facilement qu'à présent, alors qu'avec les années j'aurais du
m'affirmer, grâce à la technique acquise au fil des leçons quotidiennes. Apparemment, l'enfance est une courte mais
intense période de beauté, de créativité et de simplicité
, l'adolescence est une trop longue période de vide, d'oubli
et de futilités ; espérons que plus tard l'inspiration de l'enfant que j'aurais été revienne ... dans la vie adulte,
ou dans la vieillesse (ou dans la mort ? x)

 




Et la photo, c'est Balanchine (pour toi l'inculte qui ignore qui il est, Wikipédia est ton ami ;
cependant, je conçois que tu sois un gros flemmard de la pire espèce, un peu comme moi, alors
je t'aide : Balanchine, grand chorégraphe classique du XX° siècle, qui a principalement oeuvré
au New York City Ballet)
qui travaille avec Suzanne Farrell (là encore, Wikipédia t'aime, mais
moi aussi : danseuse étoile au New York City Ballet, à partie de 1965)
sur le ballet Métastasis et Pithoprakta.

Samedi 22 novembre 2008 à 17:48

J'entretiens l'illusion que l'acte d'écrire comble tous mes manques.
Malheureusement je m'aperçois que c'est impossible. J'ai plus de vie sociale.
Ca fait deux semaines que je ne les aie pas vu, et je ne fais rien pour.
Mes projets de socialisation au lycée sont voués à l'échec.
Je suis anormale et ça effraie. Normal.
Etjepleure.

Mercredi 12 novembre 2008 à 21:17

http://1994.cowblog.fr/images/VickyCristinaBarcelona.jpg

J'en suis encore toute émoustillée, je plane à cent mille pieds,
ce film fait rêver, voilà. Maintenant, je veux plus d'une histoire
avec un garçon banal. Je veux une liaison à tois, avec un peintre
catalan
et une folle dangereuse suicidaire. Merci Woody.

Et la bande originale qui me trotte dans la tête, et qui
j'espère, y trottera toujours... Barcelona



 

Mardi 11 novembre 2008 à 12:35


http://1994.cowblog.fr/images/Elena1.jpg

Je suis là, dans mon lit. J'ai froid. Je dors presque, mais pas encore. Morphée ne pas tout à fait englouti. J'ai les yeux ouverts,
des étoiles dedans. Des flashs blancs, la fatigue. Gainsbourg chante dans mon cerveau, il est venu me
dire
qu'il s'en va et mes larmes n'y pourront rien changer. Comme dit si bien Verlaine,
"au vent mauvais", je suis venu te dire que je m'en vais.
 Je ne
pleure pas. Je n'ai
pas faim. Je me vois juste vêtue
d'une robe
transparente, dansant pieds
nus, le visage
triste. Je
tournoie
dans le
vide.


Des fois j'aimerai entrer en hibernation.
Pour ne plus entendre leurs braillements inutiles.







Photo : Elena Evseeva dans Le Rêve <3

<< Page précédente | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | Page suivante >>

Créer un podcast